8 comportements sociaux essentiels pour un mentoré

mentorat Dec 07, 2022

Il est crucial pour un mentor d’accorder de la valeur au mentoré en pratiquant une approche d’écoute active, plutôt que de s’empresser à lui prodiguer des conseils.  Cette façon de faire peut résulter en de sages conseils, mais qui ne répondent pas nécessairement aux besoins du mentoré.

Étant donné que le mentoré est une personne entière et complexe, il est indispensable de découvrir  son unicité.  Chaque mentoré est une personne créée à l’image de Dieu  et dotée d’une personnalité, de dons et d’un tempérament sacré pour accomplir une destinée divine.  Le rôle du mentor est donc d’être à l’écoute, afin de comprendre le cœur du mentoré et de l’accompagner dans un processus de discernement spirituel, personnel et professionnel.

J’aime bien la façon que l’évangéliste Leigthon Ford décrit le mentorat quand il dit : « Le cœur du mentorat est l'écoute.  Il ne s'agit pas tant de prodiguer des conseils, mais plutôt d'écouter sans avoir d'agenda. Le mentorat dans le milieu chrétien composé de trois personnes : Le mentoré, son mentor et Dieu »[1].   

La première étape du mentorat, tel que cité ci-haut, est d’établir une relation avec le mentoré.  Cela consiste à découvrir l’historique familial, le parcours, les préférences et les aspirations de la personne aidée. 

Un autre aspect crucial est de décoder les comportements sociaux, sachant  que tout ce qui est nuisible à l'interaction du mentoré avec d'autres personnes sera nocif pour son avenir.  Au début d’une relation de mentorat, il y a une période de découverte pour le mentor et de conscientisation de soi pour le mentoré.  Ce processus s’opère en considérant les 8 comportements sociaux suivants: 

  1. L’attitude. Le comportement du mentoré est ce dont les gens se souviennent le plus et qui laisse une empreinte durable sur celles-ci.
  2. L’énergie. Est-il passionné/proactif ou nonchalant ?
  3. L’engagement. Est-ce que le mentoré démontre de l’intérêt en étant engagé et concentré dans la conversation ?
  4.   A-t-il la capacité de garder le cap lors d’une conversation? Est-ce que le mentoré mène, suit ou est passif dans la conversation ? Il y a les moulins à paroles qui monopolisent la conversation et d’autres, qui à l’opposé, sont des gens de peu de mots qui vous épuisent en vous forçant à les faire parler.
  5. L’humilité. Est-ce que le mentoré démontre de l’humilité, ou est-il focalisé à étaler ses réussites?
  6.  Est-ce que le mentoré démontre une soif de servir selon le modèle de Jésus, ou cherche-t-il à se faire servir ?
  7. L’intelligence sociale. Est-ce qu’il accorde de la valeur à son prochain en reconnaissant qu’il est porteur de l’image de Dieu et digne d’être respecté? Fait-il preuve d’un bon jugement devant les subtilités des dynamiques relationnelles ?
  8. L’intelligence émotionnelle. Est-ce que le mentoré à l’habileté de s’autogérer, de comprendre et respecter les besoins de l’autre ? 

Bref, avant de discuter des compétences, il est préférable d’aborder  en premier lieu les 8 comportements du mentoré.  Cela permet de mieux comprendre à qui on a à faire et  de rapidement cibler les priorités à aborder dans le processus de développement personnel et professionnel.

 

[1] https://faithandleadership.com/90-leighton-ford-reflects-the-ministry-mentoring

 

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